L’étiquetage nutritionnel est un réel enjeu aujourd’hui, que ce soit pour les consommateurs que pour les producteurs. À la recherche de la meilleure composition dans un produit, un achat peut se révéler être un réel casse-tête. Les consommateurs sont de plus en plus conscients des aliments qu’ils consomment : origine, production et impact environnemental. Regardons-ensemble comment lire une étiquette.
Attention aux allégations inscrites sur les emballages…les images, les couleurs et les mentions ne reflètent pas forcément les qualités nutritionnelles du produit. Afin de mieux analyser la composition d’un produit, voici 3 étapes incontournables :
Dans le but de répondre aux attentes des consommateurs, il existe plusieurs étiquettes apposées sur les produits alimentaires vendus en grande surface. Selon le rapport rédigé par la société Innova Market, en 2021, une moyenne de 21 % des consommateurs dans le monde ont déclaré que les facteurs environnementaux étaient devenus un facteur important influençant les choix d’achat.
Inventé en 2014 et mis en place pour la première fois dans un arrêté du 31 octobre 2017, le Nutri Score présente cinq couleurs, du vert foncé à l’orange foncé, associées aux lettres A à E. Elle informe sur la qualité nutritionnelle plus ou moins élevée des produits alimentaires. Plus un produit est riche en nutriments conseillés et mieux il sera noté. Par ailleurs, on compte la moitié du marché de l’offre alimentaire qui appose l’étiquette.
La méthode de notation nutritionnelle du Nutri-Score permet d’évaluer la qualité nutritionnelle globale des aliments en corrélant les facteurs défavorables tels que les calories, les acides gras saturés, les sucres et le sodium, et les facteurs favorables tels que les fibres protéiques et les fruits, les légumes, les légumineuses, les noix et les huiles d’olive, de noix et de colza.
Cependant, le Nutri-Score ne prend pas en compte les additifs ou la présence de pesticides.
Initialement facultatif, en vue d’une forme de présentation complémentaire à la déclaration nutritionnelle, le Nutri Score est désormais obligatoire depuis le 1er janvier 2021. Toutefois Les annonceurs et les promoteurs peuvent déroger à cette obligation sous réserve du versement d’une contribution dont le produit est affecté à l’Agence nationale de santé publique.
Le Planet Score, porté par l’Institut technique de l’agriculture biologique (Itab), dresse un classement allant de A à E, complété par un code couleurs allant du vert au rouge. La classification s’appuie sur plusieurs critères tels que le mode d’élevage, le bien-être animal, le type d’agriculture, la présence ou non de pesticides ou encore l’impact sur la biodiversité et le climat.
Le Planet Score permet de se questionner sur l’apprivoisement de ses ingrédients et d’identifier des axes très concrets d’amélioration. Il répond également à une exigence de la loi « Résilience et Climat« . Un affichage environnemental est prévu pour informer les consommateurs sur l’empreinte écologique des produits alimentaires dès cette année. Pour l’instant, le Planet Score est mis en place progressivement. Mais plusieurs enseignes (Naturalia, Monoprix…) ont commencé par l’afficher sous forme numérique via leur catalogue en ligne.
Le Siga est une application nutritionnelle qui a mis au point un algorithme qui évalue le degré de transformation des aliments en comparant les informations légales figurant sur l’étiquette (ingrédients, table nutritionnelle) avec les données de sa propre base de données. L’indice Siga informe et éduque les consommateurs au « mieux manger pour mieux vivre ». Il permet de choisir les aliments les plus simples, les plus naturels, donc les moins transformés.
Il ne faut pas fermer les yeux face à une réalité bien ancrée : les français consomment toujours plus de fast-food. L’alimentation enrichis en graisses saturées et en sucres raffinés reste présente pour la plupart de la population. On compte même deux fois plus de personnes obèses qu’il y a 25 ans. Plus d’un million de Français souffrent de ce que l’on appelle une obésité massive, avec un IMC supérieur à 40. Et cela impacte de graves problèmes pour la santé nationale mais aussi mondiale. Un constate donc une forte augmentation et une préoccupation réelle des maladies chroniques telles que le diabète, l’obésité et la dyslipidémie (taux excessivement élevés de cholestérol ou de lipides dans le sang) dans les pays en développement.
Les nanoparticules se sont imposées dans notre quotidien : pharmacie, agroalimentaire, bâtiment ou encore textile. Leur taille infiniment petite augmente a priori leurs potentialités toxiques. C’est pourquoi une réglementation européenne oblige les industriels à mentionner clairement la présence de nanoparticules utilisées.
Par exemple, on a le dioxyde de silice qui est l’une des nanoparticules les plus utilisées. Il s’agit d’un additif qui évite l’association de denrées en poudre ou qui apporte de l’onctuosité à certains produits. En réalité, les exemples sont bien plus nombreux. C’est près de 900 produits alimentaires qui intègrent au moins un additif ou un ingrédient pour lequel la présence de nanomatériaux manufacturés est avérée.
La crise sanitaire a eu un impact sur les habitudes de consommation des français. Nous faisons plus attention à ce que l’on mange en choisissant des aliments avec des nutriments plus intéressants. L’Agence Bio publie en mars 2021 que 57% des français déclarent acheter plus de produits frais et de saison et 58% favorisent les produits locaux et les achats en circuits courts. Les habitudes de consommation des Français ont nettement évolué au cours des derniers mois. Les confinements successifs et les nouvelles méthodes de travail a conduit à plus de cuisine maison.
De plus, les organismes internationaux tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) poussent les gouvernements à prendre des mesures spécifiques pour promouvoir l’éducation nutritionnelle de la population. L’école peut jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la malnutrition. Il s’agit même d’un canal particulièrement adapté pour transmettre des notions d’éducation nutritionnelle en faisant des jeux, des démonstrations, des illustrations et encore des exercices pratiques qui facilitent l’intégration des connaissances.
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