
Du plastique et encore du plastique !
Plastique, sécurité alimentaire, santé et environnement…
Dans notre profession, pour garantir la sécurité alimentaire de nos recettes pasteurisées, le plastique n’a pas encore trouvé son alternative pour tous les usages. En effet, le contenant doit être fermé de manière totalement étanche pour éviter tout risque de contamination (microbes, moisissures….) et préserver la qualité gustative, nutritionnelle et sanitaire de chacune de nos recettes.

Nous utilisons des barquettes en PEHD (PolyEthylène Haute densité), c’est
un mono matériau qui présente le meilleur compromis de sécurité alimentaire et de
recyclabilité. Il accepte la pasteurisation vapeur et supporte de très hautes températures
sans contamination des aliments.
Nous utilisons aussi des pots avec couvercle en PP PolyPropylène translucide
qui offrent aussi le meilleur compromis de sécurité alimentaire et de
recyclabilité. Ils supportent un remplissage à chaud et peuvent être réutilisés
à la maison pour vos usages personnels.
Retrouvez le comparatif de Yuka sur le sujet : https://yuka.io/emballages-sante/
Nous testons des alternatives au plastique
Nos tests effectués avec les films
en amidon végétal ont montré une porosité prématurée avec des fuites d’air qui
n’étaient pas compatible avec les normes sanitaires qui s’imposent. Les
barquettes en plastiques recyclés ou fabriquées à base d’huiles ou de plastiques
bio sourcés d’origine végétale, ne sont
pas 100% sans plastique et ne supportent pas des températures supérieurs à 55
°C, et présentent un risque élevé de migration des molécules de plastiques vers
l’aliment quand on les chauffe ou pire quand on les passe au micro-onde. Hors, même
si nous pasteurisons nos recettes à basse température (85°C pour préserver le
plus de nutriments) ces nouvelles barquettes ne conviennent pas.
De nouvelles générations de
barquettes en bioplastique PLA sont disponibles. Faites à base d’amidon de maïs,
douces, solides, souvent d’origine biologique et apte au compostage, elles ne
font pas l’affaire pour des recettes chaudes, ni pour être conservées dans l’ambiance
fraîche et humide prolongé d’un frigo.
Les barquettes en bois naturel, semblent
présenter une bonne alternative. Mais leur coût est 5 fois plus élevé. Pour
éviter le contact entre le bois et l’aliment, (qui provoquer l’altération accéléré
de l’aliment humide) il est souvent apposer un film PET étanche au fond de la
barquette. Il ne permet pas la pasteurisation et donc nécessite un équipement d’emballage
spécifique pour conserver les aliments sous atmosphère modifiée (50% Azote +
50% C02) et avec une date de conservation plus courte.
Le verre présente un avantage
écologique connu – ressource recyclable à l’infini. Il ne présente pas de risque
de contamination par le plastique et ne risque pas de polluer les océans. Le verre
étant plus lourd, il nous faut transporter plus de palettes pour la même
quantité de produits livrés. Cela représente un cout de transport par produit
livré 2 à 3 fois plus important et un bilan carbone transport dégradé. Le stockage
du verre dans nos petits ateliers prend également plus de place que les pots ou
barquettes plastiques.
On entend beaucoup d’infos ou d’intox
sur l’impact carbone de la collecte du verre et de la fonderie et préfabrication
de contenants. Les avis semblent mitigés.
Il semble ne pas y avoir de solution 100% sans impact environnemental, déchet, carbone, faune & flore, santé… 100% durable pour des aliments frais, pasteurisés pour une moyenne conservation.
Nous continuons à étudier toutes les bonnes pistes et innovations. Nous avons la souplesse d’une starup food pour changer et mettre en œuvre rapidement la solution idéale et optimum. Proposez-nous vos bonnes idées sur bonjour@avenia.fr
Et nos étiquettes ?
Les étiquettes, le papier, l’encre et la colle utilisés doivent répondre à des contraintes techniques et pratiques : résister au froid, à l’humidité, au stockage, aux Uv… et la colle doit tenir en toute circonstance sur l’eau, le givre, les différents supports (barquette, film, pots…)
Là encore le choix n’est pas simple, beaucoup d’étiquettes professionnelles utilisent une colle qui ne se décolle pas (c’est son objectif) cependant elle ne permettent pas le décollage de la barquettes recyclable et donc rend plus complexe ou impossible le recycle de la barquette par des société de gestion des déchets ménagers. Il devient parfois plus écologique de mettre un fourreau en carton (recyclé et recyclable) autour d’une barquette (recyclable) que de coller une étiquette (non décollable) sur une barquette recyclable, qui ne pourrait plus l’être ou plus difficilement.
Papier PEFC ou FSC, encres vertes, colles bio, matières biosourcées …
Le papier PEFC ou FSC et les encres vertes, colles bio sont la référence commune à tous les imprimeurs responsables engagés dans une démarche Développement Durable et Zéro déchet inutile pour leurs activités en utilisant des matières bio sourcées.
Les étiquettes sont généralement livrées en rouleau sur un papier glassine ou backing recyclable qui facilite le décollage et recollage des étiquettes.
Notre fournisseur d’étiquettes, Stratus Packaging, a démontré que l’utilisation d’un backing de 23 ou 30 microns (à la place d’un glassine de 54 microns) permet d’augmenter la quantité d’étiquettes dans un rouleau entre 18 et 27%.
Résultat : moins de changements de bobines et réduction des déchets à collecter et à détruire.
Stratus Packaging a mis en place un
process de récupération des backings, pour recyclage de tous types de dorsaux
(jaune, blanc, bleu, kraft…).