
De la bio, locale de qualité dans les cantines……
De la bio, locale de qualité dans les cantines… la loi EGalim concerne aussi la restauration collective.
Son Objectif : Favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous et renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire.
d’ici le 1er janvier 2022,
=> 20% de bio dans les cantines, la restauration collective et tous les établissements chargés d’une mission de service public
=> 50% de produits de qualité durable
La loi prévoit une période d’adaptation de 2 ans.
=> Les repas végétariens devront être proposés, dès le début du mois de novembre 2019, au minimum une fois par semaine dans les établissements scolaires.
!!! Pour être conforme en 2022, ça commence maintenant !!!
Pour avoir, avant 2022 des producteurs bio près de sa cantine, il faut les contacter aujourd’hui afin qu’ils s’engagent à produire plus de bio ou qu’ils s’engagent dans la conversion en bio – convertir une terre agricole en bio ça prend 3 ans.
Apprendre à cuisiner Bio et retrouver la fierté de cuisiner sur place des produits bio, ça aussi ça prend du temps.
Convaincre les élus, les parents, les gestionnaires de restauration …. préparer les menus en phase avec les cycles de production des producteurs et transformateurs bio locaux, créer le réseau de confiance bio local… ça prend aussi du temps.
2022 ça laisse du temps pour y parvenir, mais 20% n’est pas seulement un objectif à atteindre, c’est seulement une étape qui va impliquer et motiver les cantines à aller bien au delà.
Le succès sera d’autant plus au rendez-vous si chaque jour, dans chaque menu, on intégrè un peu plus de bio. Au début se sera crudités bio locales le lundi, le mardi on proposera des galettes repas végé bio, le jeudi ce sera le dessert bio, le vendredi le filet de volaille sera accompagner de légumes bio et ainsi de suite chaque semaine et chaque mois en renforçant la présence du bio dans les menus.
Cette initiative vise à nous encourager à aller bien au-delà du simple cota. Consommer régulièrement des produits bio locaux permet à tous les acteurs de la filière locale d’assurer une activité régulière, et créatrice d’emplois durables.
Si certain étaient tentés de mettre 20% de leur budget en bio le 1er jour du mois, uniquement pour satisfaire la loi EGalim, ça mettrait en tension la filière un jour par moi seulement, sans lui offrir d’avenir réel tel qu’attendu par la loi. Ce serait contreproductif.
Et le cout alors ?
Si parfois on a l’impression de payer plus cher nos ingrédients bio, et ce n’est pas toujours qu’une impression. Si on fait l’effort de cuisiner avec fierté des bon plats avec ces bons ingrédients bio locaux, sans ajouter d’additifs (qui coûtent chers aussi )… On sait qu’en cuisinant d’avantage sur place, on régale les convives ; qui mangent mieux ; on respecte mieux les matières premières bio, du coup on est incité à mieux gérer les portions et à commander moins en quantité, et forcement à beaucoup mois gâcher. La clé de l’équilibre économique du bio dans les cantines est là, et nous ferons aussi des économies sur santé.